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Xavier Muru: Mon « Onze de rêve »!

Cette semaine c’est Xavier Muru qui vous donne son « Onze de rêve » made in Haute-Loire!

1- Laurent Mathiron
Le meilleur gardien avec qui j’ai joué en Haute-Loire c’est Laurent Mathiron. Très fort dans les duels aériens, il est aussi doté d’un excellent jeu au pied. Très professionnel dans son comportement et ses préparations de match, il m’a séduit par ses qualités de compétiteur et de la façon dont il s’entraînait, car chaque séance était comme un match pour lui. « On joue comme on s’entraîne » me disait-il avec raison.

2- Stéphane Allain
De mon passage à Brives, j’ai côtoyé d’excellents joueurs comme les frères Minaire et Franck Liabeuf, mais le meilleur était Stéphane Allain. Souvent blessé, on gagnait que lorsqu’il jouait. Un meneur d’hommes, solide, vaillant et déterminé dont je conserve une sympathique amitié.

3- Jérome Allirand
Un guerrier hors du commun, même si la technique ne suivait pas toujours, il défendait comme un beau diable et emmenait le groupe avec lui. On a joué ensemble à Lantriac en cadets où on avait été champion d’Auvergne et vainqueur de la coupe, et je totalise 49 buts en championnat en 22 matchs. Toujours là pour aider les autres et montrer l’exemple à l’Olympic, il valait mieux l’avoir dans son équipe que contre soi. Un ami fidèle.

4- Julien Payzac
Défenseur reconnu, avec lui ça ne doit pas passer, quitte à employer la manière forte. Dès notre adolescence, nos parents se fréquentant régulièrement, nous sommes très amis. Jouer à ses côtés était un gage de confiance car on savait que derrière c’était du costaud et qu’on pouvait se livrer pleinement en attaque. Aujourd’hui, on échange nos résultats encore, et je lui envoie quelques « bons tuyaux » sur des joueurs à faire signer à Espaly comme Charly Kouache. Une belle amitié, on sait qu’on est là l’un pour l’autre s’il le faut.

5- Christophe Cuoq
Je crois qu’on a parcouru l’Auvergne ensemble en long en large et en travers. De la PH , à la DH, en passant par la DHR et la DSR, on a soulevé ensemble 4 coupes de Haute-Loire et quasiment tout gagné. Des tournois de sixte à la pelle avec les frères Veysseyre, Bérard, Aziz ou Steve Raffier, nous étions inséparables en terre capitolienne avec une haine pour la défaite très prononcée. Que de superbes souvenirs et belles anecdotes avec « Olaïte » dont la fidélité à St-Julien est une grande référence. Ses coup-francs surpuissants restent légendaires, et je revois encore des mecs refuser de se mettre dans le mur le voyant frapper… 🙂

6- Thomas André
Avec plus de culot, une autre carrière lui tendait les bras quand je vois certains joueurs de CFA aujourd’hui. Mais c’est lui aussi un mec club, et son Blavozy lui tient tant à cœur. Une saison d’entraîneur joueur à ses côtés, où après une première partie de championnat difficile, on signe 9 victoires de rang pour échouer à la 3eme place de DHR. La finale pour monter en DH se joue à Beaumont, à deux journées de la fin, et son match de suspension nous prive je pense de la montée. Car avec lui ce jour-là, nous aurions gagné c’est certain car j’ai rarement vu un joueur comme lui capable d’être costaud défensivement, au soutien de l’attaque et buteur décisif à la fois. Un vrai compétiteur malgré son âme épicurienne !!!

8- Jean-Pierre Boissy
Il est surement le meilleur buteur qu’ait connu à Saint-Julien-Chapteuil. Avec Bernard Perrin, nous formons un trio d’attaque qu’il faut « découper » lorsqu’on s’éloigne de nos bases. Déroutant par ses accélérations et son fameux coup de rein, il nous sortait de toutes les galères par son sens du but. Autant dire que je me suis régalé de jouer avec lui, et que d’après certains spécialistes, une carrière de joueur pro était dans ses cordes. Mais sa famille et celle de l’Olympic étaient prioritaires à ses yeux, et tant mieux pour nous.

9- Pierre-Loïc Faure
J’étais pigiste à l’Eveil et j’animais une rubrique « L’actu des clubs » dans laquelle je mettais à jour un classement des buteurs du championnat Elite. Et lorsque j’appelais le coach de Landos, il ne connaissait qu’un nom, celui de son buteur Pierre-Loïc Faure. Alors en fin de saison, nous l’avons contacté, et ce fut comme un coup de foudre au premier contact, car avec nos tempes grisonnantes communes avant la trentaine, on se faisait pas mal chambrer par les jeunes. Mais d’une complicité rare sur la pelouse, on s’est offert (ainsi qu’a tout le village de St-Julien) un 7e tour de coupe de France exceptionnel contre Grenoble et près de 2000 spectateurs. Il m’a aussi rendu service lorsque j’entraînais Blavozy, en signant à la trêve, et en jouant un rôle prépondérant lors de nos 9 victoires consécutives. C’est aujourd’hui mon ami pour la vie.

10- William Furnon
Il a laissé les traces qu’il voulait partout où il a joué. Au-dessus de tout le monde techniquement et toujours à la limite de l’engagement puisqu’il recevait tellement de coups, avec lui on pouvait partir à la guerre, il ne reculait devant rien. Passeur décisif hors norme, on se connaissait par cœur et il m’a fait briller à maintes reprises. Notre plus joli coup réussi, à Montferrand : leur gardien envoie promener l’arbitre de touche, je comprends que l’arbitre central siffle coup-franc pour nous et je pique discrètement le cuir de ses mains. Je pose le ballon au sol et décale William qui sans se poser de questions envoie le ballon dans la lucarne. On en reparle encore 15 ans plus tard tellement c’était bon. Un mec à connaitre.

11- Fred Gévaudan
Je me suis régalé avec un garçon comme Fred, poli, respectueux et qui avait en plus d’un gros moteur, un turbo qu’il déclenchait quand il voulait. Il a fait les beaux jours de Blavozy et son âme de carrier était belle à voir. Un mec capable de faire pencher la balance dans un match au moment où il l’avait décidé.

Remplaçants:

12- Nilton De Freitas
Par sa technique impressionnante même si je ne l’ai côtoyé qu’en tournoi de sixte.

13- Jérémy Perbet
Evidemment qui avait illuminé de son talent un tournoi en salle chez nous, âgé d’à peine de 18 ans

13- Ulrich Chavas
J’ai joué à ses côtés un début de saison en CFA2 au Puy et son explosivité était incroyable.

Joker de luxe: mon fils Hugo
Je terminerai avec lui, dont je commence à entendre les premiers exploits de buteur avec un récent triplé avec le groupement Blavozy-St-Germain. J’ai eu la chance de jouer avec lui en tournoi, ou en futsal et pour un père c’est génial. Il est pas mal techniquement, et avec un brin de grinta de plus, il fera un excellent coéquipier.

Coach: Thierry Bouquet
Il agissait comme un second père avec ses joueurs, il était très méticuleux dans l’organisation de ses séances et très pointu dans son travail…On a beaucoup appris à ses côtés lors de son passage

Président
Comme président je mettrais mon père (et ma mère secrétaire), car même si Saint-Julien ne roulait pas sur l’or, il n’hésitait pas à offrir des plateaux de charcuterie ou l’omelette à Massiac pour faire la surprise à ses hommes après de belles victoires. Sa générosité a sans doute permis aux joueurs et joueuses passées par l’Olympic de savoir ce que voulait dire avoir du cœur, et savoir donner sans compter. Les buffets organisés après les matches en terre capitolienne sont réputés dans toute l’Auvergne notamment grâce à lui.

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