L'interview décalé

Bastien Colombet, AS Villettes

Cette semaine, l’interview décalée de Bastien Colombet joueur des Villettes !

Avec qui aimerais-tu te trouver en tête à tête ?

Mon père, décédé en 2009, j’aurai beaucoup de choses à lui dire.

Si tu étais une boisson?

Le vin, ça représente toute la convivialité d’un repas entre copains ou en famille, et puis c’est la tradition, le terroir. Pour faire le malin, je vais même citer Pasteur « Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres ».

Un joueur que tu admires en pro ?

Andréa Pirlo, c’est un génie, très intelligent, très adroit dans les passes, les coups de pied arrêtés… En plus, il fait tout ça avec élégance. La classe à l’italienne.

Si tu étais un acteur ?

Léonardo Di Caprio.

Si tu étais une femme et pourquoi ?

Scarlett Johansson, elle a un charme de fou.

Qu’est ce que tu détestes faire ?

Attendre, je ne suis pas patient.

Si tu étais un geste technique ?

En tant que défenseur, je vais dire le tacle glissé, le parfait, propre, avec le ballon qui reste dans les pieds quand tu te relèves. Mon pote Vincent Payrard, milieu défensif aux Villettes, les réussit bien, ça m’a toujours bluffé.

Ton film préféré ?

Shutter Island, de Martin Scorsese, c’est pas très jovial, mais l’intrigue est incroyable. Le jeu de Di Caprio, qui est le personnage principal, est énorme.

Une phobie ?

Le vide, j’ai le vertige.

Quel joueur a les pieds carrés aux Villettes ?

Oh il y en a plusieurs, et je dois sûrement en faire partie, mais celui qui me vient en premier c’est Nico Fournier, le pire c’est qu’il marque pas mal de buts, mais pas toujours les plus faciles à mettre.

Le plus chambreur ?

Là aussi il y en a plusieurs, je vais répondre Fab Maleysson, toujours le petit mot pour chambrer, mais c’est toujours bon esprit, et ça fait rire tout le monde.

Le plus stylé ?

« Toch », Anthony Moto, toujours sappé en Hilfiger de la tête aux pieds.

Le plus love love ?

Rémi Dugat, dès que sa femme n’est pas à la maison, il est prêt pour boire l’apéro après l’entrainement, sinon il ne traîne pas…

Le joueur qui aurait besoin d’un relooking ?

Désolé mon pote mais encore Rémi Dugat, avec le combo « Maillot FC Metz, survet, sandelles-chaussettes », c’est sûrement la mode à la Lorraine.

C’est qui le fiston du coach ?

Je vais dire Flo Cros, il arrive toujours en retard de 15 minutes le dimanche, mais lui il a le droit, et puis c’est le capitaine.

Un mot ou une phrase que ton coach répète tout le temps?

« Aujourd’hui, je vous veux en mode guerrier ».

Le pire terrain sur lequel tu as joué ?

Je profite de cette question pour répondre à mon pote Max Graillon, de Dunières: non, il n’y a pas que Dunières qui joue encore sur un stabilisé, nous aussi on a cette chance! C’est vrai que c’est pas agréable, surtout quand il est bien sec, mais le pire je crois que c’était à Saint Front pour un tour de Coupe Régis Fay, les locaux nous ont donné des pelles à l’échauffement pour « enlever les taupes » sur le terrain avant le coup d’envoi.

Ton meilleur et ton pire souvenir de footballeur ?

Le pire, c’est très récent, à Saint Didier en Velay, dans un choc avec le gardien adverse, mon pote de la défense centrale, Xav Decroix se casse la jambe. Double fracture tibia-péroné. Ce sont des choses qui arrivent, mais au niveau district, où on joue pour le plaisir, ça fout vraiment les boules de voir un pote souffrir comme ça, et partir avec les pompiers, pas simple de reprendre le match après ça.

Pour le meilleur, c’est sans doute la victoire en finale de Coupe Régis Fay, en 2015, à Brives, 10ans après que le club l’ait gagnée une première fois. Je n’étais pas sur le terrain, puisque j’évolue en équipe réserve, mais c’était énorme de voir les collègues soulever cette coupe, alors que tout le monde nous donnait perdant face à Retournac. En plus, nous étions menés 1-0, on a su revenir dans le match pour l’emporter 2-1, scénario parfait. Ce fut une belle fête pour tout le club.

T’as un surnom ?

Tout le monde m’appelle Bast, même si c’est pas super original. Quelques coéquipiers m’appelle parfois « gros 4 », mais à part la référence à mon poste, je ne comprends pas pourquoi…

Qu’emmènes-tu toujours en déplacement avec ton équipe ?

Le caleçon « baby-foot », tous les dimanches, c’est le porte-bonheur.

Seul sur une île, qu’emmènes-tu ?

Une barque ou un radeau, pour revenir de suite. Je ne suis pas tellement solitaire, je n’aime pas rester seul longtemps.

La meilleure invention ?

Le portable, j’avoue y être assez accro, on peut tout faire dessus.

Que n’aimes-tu pas dans le foot ?

Les blessures, j’ai vu plusieurs potes se rompre les ligaments croisés, et plus récemment un coéquipier se fracturer le tibia, c’est le mauvais côté du foot…

Ton plus grand moment de solitude?

Ce qui me vient en premier, c’est cet été pour l’Euro, un pote m’appelle la veille de la demi-finale de l’Euro, France-Allemagne à Marseille, me dit qu’il a des places par le boulot, et me demande si je veux venir. Du coup, super contents, on fait les cons tout le trajet, et arrivés devant le Vélodrome, son pote nous dit qu’il a perdu les places. On a d’abord cru à une vanne, sauf que ça n’en était pas une… Après avoir fouillé la bagnole pendant 2 heures, et tenté (en vain évidemment) de rentrer dans le stade en expliquant la situation au guichet, on s’est rabattu sur la Fanzone, plage du Prado…

Dans quel club aurais-tu aimé jouer et pourquoi ?

La Juventus Turin, le premier club qui m’a fait rêver quand j’étais jeune avec les Buffon, Del Piero, Davids…

Quel est le meilleur moment de ta journée ?

J’aime bien le trajet pour aller au stade, on sait qu’on va retrouver les copains, se vider la tête.

La fessée du PSG t’en penses quoi ?

J’en reviens toujours pas de l’écroulement mental des Parisiens, à ce niveau c’est interdit. En plus, ils ont pas été aidé par l’arbitrage, même s’ils méritent leur lourde défaite, ils sont complètement passés à travers.

Ta dernière folie ?

Une paire de baskets, des Nike.

Ton lieu favori ?

Chez moi, toujours content d’y rentrer, même après les vacances.

Les soirs de défaite tu es comment ?

Déçu comme tout le monde, on commence toujours mieux une semaine quand on a gagné.

Si tu dois donner une qualité et un défaut au foot altiligérien ?

Une qualité, forcément, l’envie. La plupart des équipes ne lâchent rien du début à la fin, quel que soit le score.

Un défaut je dirais la qualité des terrains, surtout après l’hiver, à commencer par le nôtre.

Que veux-tu rajouter?

Merci à vous, pour tous les articles et infos sur le foot local, c’est vraiment sympa d’avoir ça à notre niveau. Vive le football district et allez l’ASV.

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