CDF: Vincent Thiery « C’est à peine croyable. On surfe sur une vague très positive »

C’est un événement majeur qui attend le club de Blavozy avec la réception ce samedi de Rodez, club de Ligue 2 BKT. Nous vous proposons d’aller à la rencontre des acteurs du club avec pour débuter le responsable de la communication, Vincent Thiery.

Vincent, depuis le tirage contre Rodez, je suppose que ton téléphone chauffe ?

On peut dire ça ! Il y a un engouement autour de ce match qu’on n’a pas l’habitude de voir en régional 1 comme tu te doutes. Les médias, les relations avec le club de Rodez, l’organisation du match en lien avec le club du Puy Foot qui nous apporte un soutien considérable. Mais aussi le sportif car on veut mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour que ce match reste gravé à jamais dans leur mémoire ! Je t’avoue que je n’ai jamais eu autant de personnes qui trouvent mon numéro de portable aussi facilement !!!

C’est un moment agréable et intense à vivre quand on gère la communication d’un club ?

C’est très intense oui. La qualification contre Le Cendre avait déjà provoqué de nombreux messages d’encouragement et surtout un soutien hors norme des supporters. Mais l’annonce du tirage au sort a fait l’effet d’une bombe. On est les plus petits de Régional 1, on est seconds d’une poule ultra relevée et on nous offre le bonheur d’affronter une Ligue 2. C’est à peine croyable. On surfe sur une vague très positive et les gens qui nous croisent nous encouragent, nous félicitent dans la rue. C’est dingue… Gérer la communication d’un match comme celui-ci, c’est en fait juste souffler sur les braises car tout le monde en parle. Il faut surtout bien maîtriser les conditions d’accueil et d’accès et la billetterie où toutes les infos sont sur notre page Facebook.

Des contraintes également ?

Oui la réception d’un club de Ligue 2 et dans le contexte que l’on connaît imposent des contraintes. On a la chance d’avoir une équipe de dirigeants et de bénévoles qui sont vraiment présents autour du président Jean-Luc Marcon. Des gens investis et heureux d’apporter leur pierre à l’édifice. On a des dirigeants emblématiques à Blavozy, depuis des années, et je pense qu’ils sont les premiers à savourer cet instant. Les joueurs de l’équipe réserve, de l’équipe 3 et des féminines seront mobilisés ce jour-là.

Des contraintes oui, mais que l’on va gérer ensemble et de manière positive, je crois que c’est ça le plus important. Aborder ce match avec le sourire des bénévoles et la récompense d’avoir mis tout ça en place, c’est déjà une grande fierté !

Je remercie particulièrement Christophe Gauthier, Olivier Miannay et Roger Aymard qui ont l’expérience de ce genre d’événements et qui nous ont véritablement aidés dans l’organisation de cette rencontre.

La communication autour de l’événement est heureusement quelque chose que tu maîtrises de part tes compétences professionnelles, non ?

Je m’y connais un peu ! En tout cas, je sais de part mon métier que surfer sur la dynamique de cet événement est primordial pour le club, pour son image aussi. On se doit de faire de cette journée un moment exceptionnel pour tous les amoureux de l’US Blavozy, pour nos joueurs, nos amis, nos familles qui seront là. Nos partenaires sont évidemment conviés ainsi que les collectivités. On souhaite réunir autour de cette fête tous ceux qui aident le monde associatif et bien sûr l’USB.

À travers notre communication, on veut aussi mettre les joueurs sur la feuille de match dans les meilleures conditions possibles pour réaliser un exploit car l’objectif est clair… on veut passer ! En communication, on a la chance de s’appuyer sur notre page Facebook et notre compte compte Instagram qui sont très regardés cette semaine (rires) et on compte bien sûr sur le public du bassin vellave et altiligérien pour venir nous encourager !

Le cahier des charges imposé par la FFF est-il assez contraignant à gérer ?

Oui c’est certain, mais il faut y voir aussi que l’équipe que nous rencontrons est une équipe professionnelle. Il est du devoir de la Ligue et de la Fédération de s’assurer que tout se passera bien. De ce fait, évidemment, on a plus de choses à mettre en place, à gérer mais jusque-là tout se passe très bien. On a hâte d’être samedi pour voir le fruit de tout le travail de ces dix derniers jours qui ont été très prenants, mais terriblement excitants.

Des animations sont-elles prévues samedi ?

On proposera au jeune public de se maquiller en vert et blanc aux entrées. Les jeunes de Blavozy ont mis une énergie folle pour commander des drapeaux, des écharpes, et tout ce qui fera que le stade Massot sera comme un nouveau Panassac pour nous ! L’entente Blavozy/Saint Germain est bien sûr associée à l’événement avec les ramasseurs de balles et on attend de voir les restrictions Covid pour proposer peut-être d’autres animations. Le club de Rodez a accédé rapidement à notre demande de jouer à 17h pour justement accueillir un public familial et motivé ce samedi et on les remercie.

Ton prono pour le match ?

Je suis toujours très positif… Un très grand optimiste dans la vie. Je crois qu’on va se qualifier et je crois que, croiser potentiellement Le Puy Foot au 8e tour, est un signe du destin ! Je suis en tout cas très heureux pour les copains. Ils se sont offerts le droit de jouer un match dont ils se souviendront toute leur vie et quand on connaît leur attachement au club, c’est une récompense. À eux d’aller la chercher désormais…