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R1F: Marine Nigon « Nous sommes ultra solidaires entre nous. »

Interview de la capitaine d’Auzon Azerat qui évolue en R1, Marine Nigon !

Marine, peux-tu nous présenter ton club d’Auzon ?

Auzon est un club familial, il y a 120 licenciés, 2 équipes masculines, 1 équipe de vétérans,  2 équipes féminines séniors et 1 équipe u17 féminines. On a fêté les 40 ans il y a 2 ans.  Les filles, c’est la 12eme année et pour la plupart on se connaît depuis des années, nous sommes une bande copines. Je pense qu’il n’est pas très difficile de s’intégrer chez nous, il est plus difficile d’en partir…

On a un groupe qui s’étend de 16 à 77 ans, non peut être pas mais presque (dédicace à mamie). On ne se prend pas la tête, on ne se croit au-dessus de personnes, on joue, on s’amuse et on est ultra solidaire entre nous! Un peu trop dans la « connerie » mais on y peut rien, on est comme ça.

L’équipe est en difficulté cette saison, ton analyse ?

En difficulté je ne pense pas, on peut mieux faire c’est évident. On a joué quasiment les plus grosses équipes, il nous reste 3 matchs avant la trêve, on vise au moins 2 victoires. Ça va être difficile notamment Cébazat et St Julien.
Je crois que depuis que je joue à Auzon, nous n’avons jamais gagné contre Saint Julien, cette année sera peut être la bonne, de plus à domicile.

Dans tous les cas ce sont des équipes agréables à jouer. Cette année, nous avons changé d’entraineur, nous avons intégré de nouvelles joueuses, il faut du temps mais petit à petit le groupe s’améliore et avec le retour de nos nombreuses blessées je pense que nous pouvons titiller par la suite pas mal d’équipes.

Nous avons un bon groupe, malgré les défaites nous avons un super état d’esprit, nous ne lâchons rien et nous savons que nous pouvons faire bien mieux. Ce n’est qu’un sport, on est pas la pour se prendre la tête les dimanches.

Vous avez également subit une grosse défaite en coupe de France contre Montrond, une grosse différence de niveau ?

Clairement il faut l’avouer, elles étaient bien meilleures que nous. Je pense que le niveau Rhône-Alpes est bien au-dessus du nôtre.

Après, nous avons aussi été très loin de notre niveau…Notre objectif de début de saison n’était clairement pas la coupe de France. En plus, je crois que la finale ne se joue même pas au stade de France donc pas d’intérêt.

Comment vois-tu l’émergence du football féminin sur le département ?

Au fil des années il y a de plus en plus de clubs, chaque année il y a de nouvelles équipes. Il y a beaucoup d’équipe en foot à 8, mais pour ma part trop peu en foot à 11. Après, je pense que jouer les dimanches matins à 10 heures ça rend le football féminin en haute-Loire totalement invisible.

Nous, on a une équipe en ligue et une en district, on le voit bien qu’à 10 heures du matin le dimanche il y a peu de monde sur le bord de la touche. Le district devrait regarder un peu plus ce qui se passe ailleurs.

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