Portrait

Zaccharie Gbadamassi, Le Puy Foot 43

Cette semaine, nous vous proposons le portrait de l’attaquant du Puy Foot 43, Zaccharie dit « Zach » Gbadamassi, il est le doyen du groupe. Du haut de ses 35 ans, il continue à faire mal aux défenses adverses!

Zac Gbadamassi

 

Gbadamassi Zaccharie, 35 ans, je suis originaire de Beaucaire dans le Gard. J’entame ma 4e saison avec le groupe CFA, et coach de la R1 pour ma 2e saison.

Zaccharie, comment expliques-tu ce départ en boulet de canon de la CFA ?

Bien malin est celui qui peut expliquer notre départ… Après, je pense que malgré la saison compliquée que l’on a eu la saison dernière, il est nettement visible qu’il y a eu déjà un premier redressement. On était dernier à la trêve avec 7 points de retard sur le premier non relégable. Et si on ne prend que les matchs retour on termine huitième, donc déjà on était sur la bonne voie. Le groupe a pris une année de maturité en plus, sur le terrain on sent qu’on est plus rigoureux.
La qualité du recrutement qui a fait augmenter le niveau d’exigence de chacun, je rajouterai le travail effectué aux entrainements, la confiance qu’on accumule et aussi ce brin de réussite que j’espère on gardera longtemps.

Le Puy Foot Chasselay (CFA)

Tu as le choix entre la montée en National et un ¼ de finale de coupe de France, que choisis-tu ?

Je n’ai jamais fait de grand parcours de coupe de France, je pense que ça doit être quelque chose de fantastique, mais je pense qu’une montée en National serait vraiment une belle récompense pour tout le club, la ville, les dirigeants, les bénévoles et tout ceux et celles qui travaillent dans l’ombre pour que le Puy Foot 43 passe un cap. Je signerais donc pour une montée sans hésiter.

Tu as 35 ans et le plus âgé du groupe, comment fais-tu pour garder le rythme ?

Je ne me pose pas la question. J’ai la chance de me lever le matin pour aller jouer au foot, j’ai une hygiène de vie assez correcte et puis mon corps a peut être 35 ans mais dans la tête j’ai beaucoup moins :).

Après toutes ces années de quoi es-tu le plus fier ?

Niveau football je suis fier de mon petit parcours de «footeux » avec ses hauts et ses bas. Les rencontres avec les gens du monde du football, coéquipiers, supporters, coachs ou dirigeants font des souvenirs extra, qui me rendent fier.
Sinon, mes enfants naturellement.

Le football a t-il évolué depuis tes débuts ?

Je ne sais pas si le football a évolué, je peux pas dire si c’était plus physique, si ça allait plus vite ou si c’était plus technique. La différence aujourd’hui, c’est surtout les mentalités des jeunes, les jeunes d’aujourd’hui aiment beaucoup moins le foot, peut-être parce qu’ils ont d’avantage de choses à faire :).

Tu es également le coach de la réserve qui évolue en R1, est-ce facile de changer de casquette ?

C’est ma deuxième année à la tête de cette équipe et c’est vrai qu’au début ce n’était pas évident. Mais j’ai la chance d’avoir des coéquipiers intelligents qui savent faire la part des choses quand ils redescendent avec moi et des jeunes à l’écoute qui ont envie de progresser.
Aujourd’hui, avoir les 2 casquettes ne me dérange pas au contraire car j’arrive à prendre du plaisir sur le terrain et sur le banc.

Comment vois-tu ton après football ?

Dans l’idéal, j’aimerais continuer à me former en tant qu’entraîneur pour aller le plus haut possible, et ouvrir un petit parc auto.

 

J’AIME 2