Portrait

Anthony Aymard « Je suis ouvert à toute proposition ici ou ailleurs. »

Nous vous proposons le portrait d’Anthony Aymard, joueur ponot qui s’est exilé pendant 7 ans en Asie avant de revenir cet hiver au Puy.

Anthony est de ceux qui ont décidé de quitter la France pour tenter une aventure footballistique à l’étranger. Ce qui ne devait être qu’un périple d’un an s’est transformé en 7 années,  5 à Singapour et 2 au Cambodge.

Anthony, quelle est ta situation actuelle ?

Je suis actuellement sans club, en fin de contrat avec mon club de Phnom Penh Crown (Cambodge), je pensais retrouver une nouvelle équipe mais la fin du marché des transferts est arrivé et j’ai préféré rentrer au Puy pour me maintenir en forme. Je m’entraîne actuellement avec le groupe N2 du Puy Foot, que je remercie d’ailleurs pour leur accueil.

J’attends le prochain mercato en Mai-Juin, j’ai des contacts qui recherchent pour moi une opportunité mais je ne me prends la tête. Ce que j’ai vécu est déjà extraordinaire.

Pourquoi n’as-tu pas pris une licence dans un club autour en attendant ?

Tout simplement parce que c’est plus simple de retrouver un club en Asie quand on avait une licence AFC (Confédération Asiatique de Football). C’est une question d’éligibilité, notamment dans certains pays comme la Malaysie. Il faut savoir qu’il y a des quotas de joueurs étrangers selon les pays.

Je ne voulais pas non plus m’engager avec un club en France et ne pas pouvoir finir la saison avec eux, ce ne serait pas correct.

Es-tu ouvert à des propositions venant d’ici ?

En effet, je vais avoir 30 ans et j’ai vécu une superbe expérience en Asie, j’ai eu la chance de voir mes contrats honorés, ce qui n’est pas trop souvent le cas, beaucoup de joueurs ont vécu des mésaventures là-bas.

Je suis donc ouvert à toute proposition, que ce soit ici ou dans les pays limitrophes et continuer d’en vivre.

Le championnat asiatique est méconnu, quel est son niveau et as-tu évolué contre des joueurs impressionnants ?

Le niveau est en nette progression car ils ont développé la formation avec des éducateurs européens. Il y a de bons joueurs mais mentalement ils sont assez fragiles, culturellement ils ont besoin de rester dans un environnement familier, et c’est une des principales raison de l’absence de joueur asiatique dans les grands championnats européens.

Par contre, il y a un afflux massif de joueurs de l’Est réputés pour leur mental…ensuite pas mal d’Hollandais et les Français derrière.

 

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