R2: Védran Zubac (Vergongheon) « Notre manque au quotidien n’est rien par rapport à l’état actuel des choses. »

C’est au tour de Védran Zubac, coach de Vergongheon, de se livrer sur la situation actuelle.

Védran, comment vis-tu cette situation tout à fait exceptionnelle ?

On va dire que je la subis plutôt que de la vivre. Cependant, je ne vais pas me plaindre, des gens meurent tous les jours, d’autres sont dans des états critiques, j’essaie de rester positif de mon côté en sachant que j’ai la chance d’être en bonne santé comme c’est également le cas de mes proches, et que notre manque au quotidien n’est rien par rapport à l’état actuel des choses dans le monde…

Comment fais-tu pour garder le lien avec ton groupe ?

J’ai quelques contacts avec le club ainsi qu’avec certains joueurs via les réseaux sociaux, mais sincèrement, il n’y a aucune instruction sur une quelconque préparation, tout simplement car nous avons énormément de restrictions et je pense qu’on est beaucoup trop dans le flou pour savoir s’il va y avoir reprise ou non, et quand. Pour le moment, la première priorité est qu’on puisse retrouver une vie normale. Je reste persuadé que les joueurs sont assez grands pour se prendre en charge eux mêmes et faire une autre activité physique que FIFA20 😉 …

On entend beaucoup de choses sur la fin de saison: saison blanche, finir en juillet, arrêter le classement actuel… Quel est ton avis et qu’espères-tu ?

Je ne verrais pas d’inconvénients de jouer sur le mois de juillet pour finir les championnats et reprendre comme d’habitude avec moins de préparation puisque la coupure aura été plus courte, et surtout, pour que personne ne soit lésé.

Même si nous on ne joue plus rien en R2 , je pense aux autres clubs qui font une bonne saison et envers qui, ça serait irrespectueux de ne pas la finir. Faire une mauvaise saison, tout le monde en est capable, mais une bonne, voir très bonne, cela n’arrive pas tous les ans… En plus, en  juin et juillet, les pelouses sont belles, il sera agréable de jouer au foot et au vu des circonstances actuelles, allons-nous vraiment avoir des vacances pour partir librement là où on le désire ?